La France a salué l’appel des FARDC aux FDLR à déposer les armes. Elle a encouragé les rebelles à se rendre aux autorités congolaises ou à la MONUSCO.
Jérôme Bonnafont, le représentant français à l’ONU, a déclaré : « Cette initiative constitue une étape décisive dans la neutralisation des FDLR et dans la mise en œuvre de la résolution 2773 du Conseil de sécurité. » La neutralisation des FDLR a été présentée comme essentielle pour la paix dans l’Est de la RDC. La résolution 2773 du Conseil de sécurité a été rappelée comme cadre légal pour ce processus.
Le diplomate français a souligné que la mise en œuvre complète de la résolution 2773 constitue une priorité. Il a ajouté : « De même, la pleine mise en œuvre de la résolution 2773 doit être assurée s’agissant du retrait des forces rwandaises du territoire congolais et de l’arrêt de leur soutien au M23. »
La restauration de la paix dans l’Est de la RDC a été jugée urgente. La France a appelé à respecter les engagements pris par toutes les parties.

M. Bonnafont a encouragé l’application de l’accord de Washington signé entre Kinshasa et Kigali sous les auspices des États-Unis. Il a précisé : « La recherche d’une paix durable passe par une approche globale, incluant la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, les déplacements forcés, le discours de haine, l’impunité et les violations du droit humanitaire. »
Il a salué le rôle des Nations Unies et de la société civile dans la mise en œuvre de ces objectifs.
Le ministère français a réaffirmé son soutien au processus de paix. Il a invité les parties à appliquer l’accord de Washington du 27 juin 2025, jugé « indispensable à une désescalade durable dans la région des Grands Lacs. »
L’armée congolaise a précisé que l’appel aux FDLR s’inscrit dans le cadre de l’OPORD du Comité conjoint de supervision. Le Comité doit se réunir les 21 et 22 octobre pour évaluer les progrès et renforcer l’espoir d’une désescalade durable dans la région.

