Les terroristes des Forces Démocratiques et Alliés (ADF-MTM/ISCAP) ont lancé une nouvelle attaque sanglante la nuit du dimanche 12 octobre 2025, au village Mukondo Katanga, dans la chefferie des Baswagha. Cette attaque a fait au moins 16 morts, 20 boutiques et 2 maisons d’habitation incendiées, et plusieurs personnes sont disparues.
« Le bilan provisoire est de 16 personnes retrouvées tuées lors de la fouille conduite par les militaires FARDC. 20 boutiques et 2 maisons d’habitation incendiées également et plusieurs autres personnes disparues, » regrette Vianney Kitswamba, président du comité local de protection dans le Baswagha.
Cette structure locale s’interroge sur les tueries répétitives dans cette partie ouest du territoire de Lubero. Selon Vianney Kitswamba, la récente attaque est déplorée à au moins 700 mètres d’une position des FARDC et des patriotes Wazalendo.
« C’est inadmissible de comprendre ces tueries répétitives. Mais aussi ce village attaqué est à une distance de 700 mètres du camp militaire des FARDC et Wazalendo basé dans ce coin, » s’interroge notre source.

Cette situation engendre une psychose et a causé un déplacement massif des populations du village voisin de Vuhinga et ses environs vers des entités supposées sécurisées.
Le CLP demande aux services de sécurité de renforcer les mécanismes de vigilance pour traquer les assaillants, auteurs des centaines de morts dans le territoire précité.
Depuis près de 4 ans, les forces armées congolaises et ougandaises mènent des opérations conjointes pour neutraliser les combattants de l’ADF dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, à l’est de la RDC.
En début octobre, le secteur opérationnel Sokola 1 Grand Nord a présenté à la presse à Beni un échantillon de 2 djihadistes et 4 présumés collaborateurs arrêtés. Selon l’armée, ils étaient proches du commandant ADF, Abuakasi, basé dans le Lubero.

