Une trentaine de femmes membres du « comité urbain 1325 » participent en ville de Beni, au Nord-Kivu, à un atelier depuis mardi 1er juillet 2025 sur la vulgarisation des instruments juridiques relatifs aux droits de la femme.
Les séances se déroulent à l’hôtel La Référence Plus. L’activité a été officiellement lancée par le maire de Beni, hier mardi. Dans son mot d’ouverture, le commissaire supérieur principal Nyofondo Te-kodale Jacob a réitéré sa détermination et son engagement à garantir un cadre favorisant aux femmes de jouir pleinement de leurs droits sans aucune discrimination.
« Nous nous engageons à garantir que les femmes aient les mêmes opportunités que les hommes et qu’elles même exercent leurs droits sans aucune discrimination. Nous nous engageons à promouvoir la paix et à mettre fin à toute forme de violence », a déclaré le maire de Beni.
Emery Shibi, chef de la section genre du bureau de la MONUSCO Beni, Butembo-Lubero, appelle les organisateurs à associer prochainement les hommes. Selon lui, ce sont eux qui violent le plus souvent les droits de la femme.

« Comme vous l’avez bien constaté, il y a au moins 90 % de femmes participantes. J’aurais voulu que prochainement Muda Wa Amani 2 puisse organiser un atelier mixte, où les hommes et les femmes interagiront sur les droits des femmes », plaide-t-il.
À son tour, Jean Ishara, chef de projet au sein de l’ONG Aide Action pour la Paix (AAP), a recommandé aux participantes non seulement de s’approprier ces instruments juridiques visant la promotion de leurs droits, mais également de les vulgariser dans la communauté.
Cette formation est organisée par le consortium HEKS EPER, AAP et ASP dans le cadre du projet « Muda wa Amani 2 », financé par le fonds de cohérence pour la stabilisation, à travers la DDR-S/MONUSCO.