Le rapporteur de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo a publié le lundi 16 juin 2025 un communiqué officiel rectifiant le nombre de victimes annoncé lors de la séance plénière du 15 juin à la suite d’une attaque armée à Moba, dans la province du Tanganyika.
Selon le document signé par le chef de cabinet du rapporteur, Philibert Kanika Sumbayi, le chiffre de 318 personnes tuées communiqué par le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, était erroné.
« L’Honorable Rapporteur de l’Assemblée nationale porte à la connaissance du public qu’après vérification, ce nombre de victimes communiqué au Président de l’Assemblée nationale par le caucus des Députés nationaux originaires de la province meurtrie est erroné, » précise le communiqué. Cette estimation provenait du caucus des députés nationaux du Tanganyika. Une vérification a permis de constater l’inexactitude de ces données.

Les autorités parlementaires n’ont toutefois pas précisé dans ce communiqué le nombre exact de victimes recensées après rectification.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont formellement rejeté les allégations selon lesquelles un massacre de 318 civils aurait eu lieu dans la nuit du 14 au 15 juin 2025 à Moba, dans la province du Tanganyika.
Dans une communication rendue publique le lundi 16 juin, le porte-parole de l’armée a qualifié cette information de fause. « L’information sur le prétendu massacre de 318 personnes rendue publique sans vérification est fausse et dénuée de tout fondement », annonce le porte-parole de l’armée. Le Général-Major Sylvain Ekenge précise qu’aucune attaque ni mouvement de population n’a été enregistré à cette date dans la zone concernée.