Le Chef d’état-major adjoint chargé des opérations et renseignements de l’armée congolaise est arrivé hier, lundi 09 juin 2025, dans la ville de Kindu, chef-lieu de la province du Maniema.
Le Lieutenant Général YCHALINGONZA NDURU Jacques, chef d’État-Major Général adjoint chargé des opérations et renseignement, à la tête d’une forte délégation, a pour mission d’évaluer le dispositif militaire mis en place et l’état d’avancement du reconditionnement des unités.
« La sensibilisation des militaires et la mobilisation de la population seront parmi les activités à organiser lors de son séjour à Kindu. C’est la raison d’être de la présence du Général BATABOMBI APANZA Jean-Daniel du SECAS dans la délégation », a déclaré le SLt MEYA GBE Jérémie, Dir SCIFA Adjt & porte-parole du secteur opérationnel SUKOLA 2 Nord Sud-Kivu.

« Je suis envoyé par le Chef d’État-Major Général des FARDC, le Lieutenant Général BANZA MWILAMBWE Jules, dans l’objectif de chercher à améliorer les choses concernant la défense et la sécurité dans l’espace Maniema. Nous exhortons la population à accompagner l’armée étant donné que c’est un domaine qui s’occupe d’elle (vice-versa) afin de dénoncer au moment opportun tout mouvement suspect en vue de sauvegarder la paix et la sécurité dans cette province », a déclaré le Lieutenant Général YCHALINGONZA dans sa descente d’avion à l’aéroport de Kindu.
La délégation de l’armée congolaise arrive dans cette zone alors que la province du Maniema accueille depuis plusieurs mois des déplacés ayant fui les dernières offensives de la rébellion de l’AFC-M23. Des sources concordantes craignent la reprise imminente de la guerre après l’échec de la première tentative de négociations directes entre Kinshasa et les rebelles à Doha. Pour tenter de mettre fin au conflit dans l’est du pays, les USA ont initié un dialogue direct entre Kinshasa et Kigali, qui pourrait aboutir à un accord de paix d’ici juin. L’accord pourrait être signé entre les deux chefs de l’État protagonistes, Paul Kagame et Félix Tshisekedi. Mais les chances d’un retour à la paix restent volatiles selon plusieurs analystes indépendants.