Photo d'illustration : Les déplacés de guerres au Nord-Kivu dans la cité de Kitshanga
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Le Président du site des déplacés situés au tour de la base MONUSCO de Kitshanga en chefferie de Bashali alerte sur la situation humanitaire que traversent ces derniers depuis leur installation dans cette partie du territoire de Masisi au Nord-Kivu.
ALBERT MANIRAGUHA MUTUYE, Président de ce site indique ce vendredi 3 novembre 2023, que les déplacés vivant près de la base de la MONUSCO font face aux difficultés multiples liées au manque d’assistance humanitaire depuis plus de deux semaines
Il évoque notamment le manque de nourriture, d’abris, y compris de l’eau potable.
Toutefois, ce dernier encourage l’ONG (AIDES) qui a assisté depuis deux semaines 1000 ménages parmi le 4 000 que compte ce site.
« Ici, nous menons une vie difficile, nous vivons sans assistance, pas d’eau à boire, c’est par chance que nous sommes encore vivants. Dans ce site, nous avons 4 000. Sur les 4000, 1 000 avait été assisté par AIDES conformément à son financement. Mais vraiment, nous manquons quoi faire, car ça nous dépasse. Nous n’avons même pas des bâches pour la fabrication des huttes, c’est pourquoi un grand nombre de nos déplacés passent nuit à la belle étoile », a alerté, Albert Maniraguha Mutuye.
Image d’illustration : Camp de déplacés de don Bosco
Celui-ci craint que si cette situation perdure ne puisse avoir des conséquences fâcheuses, Albert M. Mutuye plaide auprès du gouvernement de Kinshasa de songer dans le plus vite possible comment mettre fin à cette insécurité.
« Que le gouvernement stabilise la sécurité dans nos zones pour nous faciliter le retour. Que les humanitaires et autres nous viennent en aide, car à part cela, ça sera compliqué ici dans les jours avenirs », a-t-il plaidé.
Depuis le début de cette semaine, un mouvement des certaines organisations humanitaires s’observe dans la cité de Kitshanga chef-lieu de la chefferie de Bashali.
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