L’émissaire spécial des États-Unis pour l’Afrique, Massad Boulos, a qualifié vendredi de « dernière pièce du puzzle » le processus de Doha visant à consolider la paix entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, en insistant sur la nécessité de s’attaquer aux « causes profondes du conflit ».
« Doha représente la dernière pièce du puzzle pour mettre fin à des décennies d’instabilité dans l’est de la RDC », a déclaré Boulos, cité par son service de communication.
« Mais les causes profondes du conflit doivent être résolues pour garantir une paix durable », a-t-il ajouté.
En marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, le diplomate américain a rencontré le président congolais Félix Tshisekedi, puis s’est entretenu avec Olivier Nduhungirehe, ministre rwandais des Affaires étrangères, afin de discuter de la mise en œuvre de l’accord de paix signé en juin dernier à Washington entre Kinshasa et Kigali.

Selon Boulos, les discussions ont porté « sur la mise en place rigoureuse des mesures de sécurité et sur la lutte contre les groupes armés » actifs dans la région des Grands Lacs.
Il a également évoqué les « besoins humanitaires urgents des communautés touchées par le conflit » et souligné l’importance du nouveau Cadre d’intégration économique régionale (CIR), qui couvre notamment l’énergie, les infrastructures, les chaînes d’approvisionnement minières, la santé publique, le tourisme et le commerce transfrontalier.
« Ce cadre permettra de consolider la paix en créant des incitations économiques à la coopération et à la prospérité dans la région des Grands Lacs », a-t-il affirmé.

