L’expert belgo-congolais en sécurité Jean-Jacques Wondo a témoigné ce mercredi 25 juin devant le Parlement européen à Bruxelles. Il a évoqué sa détention en République démocratique du Congo, dénonçant les conditions de détention et le fonctionnement de la justice congolaise.
Condamné à mort en septembre 2024 dans une affaire de coup d’État, Wondo a été libéré en février 2025.
Il affirme avoir été jugé « sans preuves » et évoque de « graves violations des droits fondamentaux ».

« J’ai vu la mort de près. Au cachot de la DEMIAP, j’ai entendu de la bouche même d’un geôlier cette phrase effroyable en voyant quelqu’un qui venait de mourir dans une cellule. Le geôlier disait : “ce sont des opposants en moins du président Tshisekedi”. J’ai assisté à l’agonie du colonel Musuku Suku », a-t-il déclaré devant les députés européens.
Le Parlement européen a adopté en janvier une résolution critiquant la procédure judiciaire le visant et appelant au respect des droits de la défense en RDC.