Dans le cadre de sa visite officielle en République Démocratique du Congo, le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au développement du Royaume de Belgique, Maxime Prévôt, s’est rendu ce mardi 29 avril à Beni, une zone emblématique de la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est congolais.
Il a été accueilli par le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général-major Évariste Kakule Somo. Le diplomate belge a mené une série d’échanges avec les autorités provinciales avant de se rendre au centre hospitalier UNICHIR, symbole des défis sanitaires auxquels fait face cette région meurtrie.
La visite, à haute portée politique, réaffirme la volonté de Bruxelles de s’impliquer davantage dans la stabilisation de l’Est de la RDC, à travers un engagement diplomatique et humanitaire renforcé.

« La Belgique ne détournera pas le regard devant les souffrances que vivent les populations de l’Est congolais. La solidarité ne se proclame pas, elle se manifeste », a déclaré Maxime Prévôt devant la presse.
Par cette déclaration, Maxime Prévôt a marqué un positionnement clair dans une région où la communauté internationale est souvent accusée d’inaction ou d’indifférence. C’est un signal politique fort et un appel à la redevabilité.
Cette visite ne se limite pas à une démarche humanitaire. Elle s’inscrit dans une stratégie diplomatique de fond, articulée autour d’un message implicite : l’amélioration de la situation à l’Est de la RDC dépendra tout autant de l’appui international que de la capacité des autorités congolaises à assumer leurs responsabilités en matière de gouvernance, de sécurité et de services sociaux de base.