La jeunesse du Nord-Kivu a exprimé, le 22 février 2025, son indignation face aux violences physiques et discriminations subies par les Congolais swahiliphones à Kinshasa et dans le Kasaï.
Dans une déclaration, elle condamne ces actes qu’elle qualifie de « crimes portant atteinte aux droits fondamentaux » des citoyens congolais parlant le swahili.
« Ces actes, motivés par des accusations infondées assimilant les swahiliphones à des Rwandais ou à des rebelles, sont inacceptables et doivent cesser immédiatement », affirme le communiqué.
Le collectif accuse certaines autorités de tolérer, voire d’encourager, ces attaques, en dénonçant la distribution de machettes à des citoyens d’une seule ethnie pour s’en prendre aux swahiliphones.
« Une telle stratégie n’est rien d’autre qu’un appel au génocide, qui risque d’entraîner une spirale de violences incontrôlables », prévient le communiqué.
Une menace pour l’unité nationale
Pour la jeunesse du Nord-Kivu, ces violences compromettent la cohésion nationale et pourraient pousser les communautés concernées à adopter des mesures d’autodéfense.
La jeunesse du Nord-Kivu dénonce les violences anti-swahiliphones et alerte sur un risque de génocide
« Cette chasse aux swahiliphones ne favorise en rien l’unité nationale ; au contraire, elle exacerbe les tensions », avertissent les signataires, rappelant que, par le passé, « les swahiliphones vivaient en harmonie avec tous leurs compatriotes ».
Le communiqué accuse directement le président Félix Tshisekedi et son entourage d’être à l’origine de cette situation.
« Il est regrettable que le responsable soit le chef de l’État, son entourage immédiat et sa communauté », peut-on lire dans le communiqué, dénonçant également le silence des élus swahiliphones de l’Union sacrée, jugés « coupables de trahison envers leurs électeurs et leur communauté ».
Face à la gravité des événements, la jeunesse du Nord-Kivu appelle la communauté internationale et la Cour pénale internationale (CPI) à se saisir du dossier.
« Nous alertons la communauté internationale qu’il y a un génocide en cours contre les swahiliphones en RDC, orchestré par Félix Tshisekedi, sa famille politique et son gouvernement », conclut la déclaration.
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