Les défenseurs climatiques ont exprimé leur profonde inquiétude face au non-respect de la protection des ressources naturelles. Ces dernières sont pourtant essentielles à la survie des communautés locales et à la préservation de l’équilibre environnemental mondial.
La 29ᵉ Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), se tient à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024. Une occasion cruciale d’accélérer l’action visant à lutter contre la crise climatique.
Patrick Mabutwa, modérateur adjoint du Réseau des écologistes des Walikale pour le développement (CEWAD), a rappelé les dangers posés par les activités fossiles sur le climat.
« Notre but est de préserver plus efficacement la qualité de vie des citoyens et la protection du cadre naturel dont dépend notre bien-être et celui de l’humanité tout entière. Nous sommes engagés dans cette lutte avec la conviction que la justice climatique est indispensable pour construire un avenir durable », a-t-il déclaré.
Dans le cadre de la COP29, actuellement en cours en Azerbaïdjan, les activistes demandent aux États les plus pollueurs de prendre leurs responsabilités en s’acquittant de leurs « créances environnementales ».

Ces compensations financières pourraient soutenir des projets écologiques dans des pays comme la RDC, qui émet peu de gaz à effet de serre, mais subit de plein fouet les conséquences du changement climatique.
« Nous attendons de cette COP29 des actions concrètes, pas seulement des discours. Les États aux empreintes destructrices doivent soutenir les nations moins pollueuses pour leur permettre de renforcer leur résilience face aux chocs climatiques », a insisté Patrick Mabutwa.
Au-delà des engagements internationaux, ces défenseurs de l’environnement appellent également le gouvernement congolais à prioriser la justice climatique dans ses politiques publiques. Ils estiment que l’abandon des projets fossiles et la promotion des énergies renouvelables sont cruciaux pour garantir des conditions de vie décentes aux générations actuelles et futures.
Ce plaidoyer rejoint les multiples alertes des scientifiques, qui pointent l’exploitation des ressources fossiles comme l’un des principaux moteurs du réchauffement climatique. En agissant dès maintenant, la RDC pourrait devenir un modèle mondial dans la transition énergétique tout en protégeant ses populations des effets dévastateurs de la dégradation de l’environnement.