Alors que cette semaine le gouvernement congolais et le mouvement politico-militaire AFC-M23 sont censés signer un accord de paix global, les négociations piétinent à Doha. Les divergences entre les deux parties restent importantes.
Les médiateurs qatariens tentent de relancer le processus de paix et le dialogue entre Kinshasa et l’AFC-M23.
Selon nos confrères de RFI, les divergences demeurent profondes, surtout sur la question de la restauration de l’autorité de l’État. Pour Kinshasa, cela implique le retrait du M23, qui pourrait ensuite être intégré dans les institutions. Pour l’AFC-M23, au contraire, la restauration de l’État doit résulter des négociations, par exemple via un gouvernement d’union nationale chargé de rétablir cette autorité, ajoutent nos confrères de RFI.
Depuis plusieurs mois, Kinshasa et l’AFC-M23 sont en discussion à Doha. Malgré cela, les tensions restent palpables sur le terrain, où des combats sont signalés.

Le week-end dernier en Égypte, le président congolais a annoncé la relance des négociations cette semaine à Doha. Celles-ci pourraient aboutir à un compromis avec les rebelles et le gouvernement avant la rencontre entre Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame à Washington le 13 novembre 2025, selon des sources diplomatiques.
Massad Bulos, envoyé spécial du président américain pour l’Afrique et le Moyen-Orient, a mis en garde sur son compte X les parties en conflit dans l’est de la RDC contre une probable violation du cessez-le-feu.
Ces développements interviennent alors que Félix Tshisekedi et Paul Kagame sont au Qatar. Hier mardi, ils ont été reçus séparément par l’Émir du Qatar.

