L’insécurité liée au M23 menace l’agriculture et les activités de Mashamba Society
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Au Nord-Kivu, une région stratégique pour l’agriculture en République démocratique du Congo, Mashamba Society se distingue par son engagement dans la culture et la transformation de produits agricoles tels que les tomates, les pommes de terre et les oignons. Cette entreprise, en collaboration étroite avec les paysans locaux, leur fournit un soutien technique et assure la transformation de leurs récoltes. Cependant, l’occupation de certaines zones agricoles par les rebelles du M23 met gravement en péril ces activités.
« Nous avons des champs de bananes vertes et de tomates dans le Masisi. Avant le début de la guerre, nous pouvions récolter sans problème, mais avec l’occupation de ces zones par les rebelles, nous n’avons plus accès à ces champs, » déplore Isaac Mathe, cofondateur de Mashamba Society.
L’occupation des terres par le M23 a des conséquences désastreuses pour les producteurs locaux et les entreprises agricoles. Les champs cultivés par Mashamba Society sont devenus inaccessibles, tandis que les infrastructures de transport et de transformation sont paralysées par les affrontements. Cette insécurité a provoqué une baisse drastique de la production agricole et entrave la commercialisation des produits, désorganisant toute la chaîne de valeur.
L’insécurité liée au M23 menace l’agriculture et les activités de Mashamba Society
Les agriculteurs partenaires de Mashamba Society sont également gravement affectés. Beaucoup ont été forcés de fuir leurs terres, rendant impossible le respect des engagements contractuels avec l’entreprise. L’arrêt des activités dans les zones touchées a conduit à une impossibilité de récolter et de transformer les produits agricoles, occasionnant des pertes financières importantes pour l’entreprise et les producteurs.
Un appel à l’action
Mashamba Society lance un appel aux autorités et aux partenaires pour une intervention urgente afin de rétablir la sécurité dans la région et relancer l’agriculture. Un retour à la paix est indispensable pour permettre la reprise des activités agricoles, soutenir les producteurs locaux, et assurer la sécurité alimentaire dans le Nord-Kivu.
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