Aux environs de 18 heures locales de la soirée du jeudi 4 janvier 2024, plusieurs coups de balles ont été entendus dans la commune de Mangina, située en territoire de Beni à une trentaine de kilomètres de la ville de Beni.
En totale débandade, la population a cru à une nouvelle incursion des terroristes des forces démocratiques et alliés-ADF/MTM.
Réagissant à cette situation qui a créé une psychose dans le chef des habitants, l’armée congolaise indique qu’il s’agissait plutôt d’un groupe des jeunes se réclamant de « Wazalendo », qui avaient échangé des tirs contre les militaires.
« C’est un message de 18h. Il n’ya rien des ADF, plutôt des jeunes qui se réclament de WAZALENDU et qui ont provoqué les militaires », note le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole des opérations Sokola 1 grand nord.
Les Forces Armées de la République Démocratique du Conco pointe du doigt un policien qui a été candidat à la députation provinciale, de manipuler quelques jeunes par des sorties médiatiques incendiaires. Ce dernier accuse les militaires d’être « auteur » des tueries des civils à Mangina.
Le 17 décembre 2023, l’armée avait enregistré la mort de trois militaires, tués par un groupe Maimai. Ces miliciens auraient refusé de suivre le processus de désarmement et ils seraient soutenus par un candidat député provincial.

« A la veille (de cet acte) le candidat avait fait une sortie médiatique qui a poussé ces Maimai à s’en prendre aux militaires. Il disait que ce sont les militaires qui se déguisent en ADF pour tuer la population.chaque fois ce candidat député s’illustre dans des sorties médiatiques incendiaires », fait savoir le capitaine Antony MWALUSHAY, porte-parole de sokola1
« Hier c’était le 4 janvier 2024 y a un groupe de Maimai que le monsieur (candidat) a appelé pour quitter le groupe UPLC basé à Kalunguta. Quand l’UPLC à pris la décision d’aller avec ses hommes combattre dans le petit nord dans le cadre de l’appel lancer par le commandant suprême de l’armée, mais ces éléments Maimai ont refusé cet appel. Ils sont allés à Mangina au bord de la rivière Tuha. Ils sont allés provoquer une position militaire pour arracher quelques armes. Les soldats qui étaient au nombre de 3 n’ont pas accepté cette humiliation », ajoute le porte-parole.
L’armée régulière affirme également que le politicien en question est déjà identifié par les services de sécurité. La justice a déjà été saisie pour que ce candidat dont le nom n’a pas été révélé, soit interpellé d’ici peu et qu’il répondre de ses actes devant la justice.
La situation est redevenue calme à Mangina, après une soirée très agitée. Pendant ce temps, l’armée continuent avec l’opération de la traque de l’ennemi, principalement les djihadistes ADF.
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