La pénurie d’eau reste un casse-tête pour les habitants des différents quartiers de la ville touristique, ce problème persiste depuis plusieurs années. Et la situation s’accentue en saison sèche.
« Nous souffrons beaucoup à causer de l’eau, je me lave une seule fois la journée et pourtant je dois me laver trois fois et plus selon l’hygiène, il arrive un moment où j’achète un bidon à 500fc surtout pendant la période sèche, une chose qui n’est pas facile pour moi »
A dit Solange habitante du quartier Kasika
Pour d’autres habitants de Goma, il faut mettre en place de stratégies nécessaire pour contenir la situation.
« Pour cette question de manque d’eau en tout cas, je m’adresse plus aux autorités compétentes à la résolution de ce problème, car on a assez parlé, mais sans suite favorable, la REGIDESO doit savoir jouer avec les saisons. En saison sèche, qu’ils puissent mettre des réservoirs et des pompes de bonnes qualités pouvant alimenter la ville, surtout dans la commune de Karisibi qui est plus souvent touché avec ce problème. Avec ce manque d’eau, nous sommes plus exposés à plusieurs conséquences terribles »
a demandé Aimer Munihire, un habitant du Quartier Katoyi aux autorités
Le responsable de la société civile de la commune Karisimbi indique pour sa part que les résultats de différents projets ne sont pas palpable jusque-là.
« Les habitants de la commune de Karisibi sont en train de traverser un moment difficile de pénurie d’eau, c’est-à-dire qu’il y a vraiment insuffisance de l’eau potable dans cette commune. Nos autorités en collaboration avec les opérateurs économiques, ils ont pu diviser la ville en affectant quelques services d’eau dans certains quartiers de la ville jusque-là sans suite favorable, c’est le cas par exemple l’IM qui est affecté au niveau de trois quartiers dont le quartier lac Vert, Ndosho et Mugunga mais jusque-là cette population continue toujours à descendre au lac où ils rencontrent plusieurs violences. Congo maji et quelques bornées fontaines de la regideso sont au niveau de Virunga, Kasika et katoyi qui n’ont pas aussi résolu ce problème de manque d’eau »
A expliqué Christian Kalamo.

Il demande autorités de libéraliser le secteur. Que l’opérateur économique qui sera à mesure de satisfaire la population puisse leur venir en aide tout en les amenant de l’eau potable, pense-t-il.
Pour sa part, DouDou Nzita chekela, médecin généraliste de l’hôpital Général résidant en ville de Goma montre que le manque d’eau à des conséquences sur l’éducation et sur la santé de l’homme entraînant plusieurs maladies.
« L’eau étant l’élément chimique le plus nécessaire dans le corps humain, étant constitué par l’oxygène et l’hydrogène, elle occupait une place importante dans le fonctionnement du corps, ça permet même à maintenir le volume sanguin et à d’autres organes a bien fonctionné. Lorsqu’un corps humain est dépourvu de l’eau vous allez constante la déshydratation, c-à-d. Sécheresse au niveau de la peau et de la muqueuse, des mots de tête, des asthénies physiques, démangeaisons, insuffisant rénale, la constipation ect. »
A-t-il dit
Il a ajouté qu’à part les maladies liées au manque d’eau, cette carence peut jouer sur plan Éducatif mais aussi, elle peut présenter d’autres risques sanitaires liés à la consommation d’une eau qui n’est pas bien traité, comme par exemple : la diarrhée, fièvre typhoïde, choléra etc…
Notons que la pénurie d’eau en ville de Goma est un casse-tête depuis plusieurs années déjà, surtout pendant la saison sèche. À Goma, ce sont des véhicules-citernes qui font désormais la navette dans les quartiers pour approvisionner les habitants. La société civile locale craint la résurgence de certaines maladies et appelle les autorités à vite agir pour trouver une solution à ce problème.
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