Des conditions très critiques que traversent les déplacés des guerres cantonnés dans le camp de Bulengo dans la partie ouest de la ville touristique de Goma font couler les larmes.
Ces Congolais indiquent être privé de l’aide de la part des organisations non gouvernementales. Des parents, des enfants ne savent plus comment survivre avec plusieurs enfants avec 5 mesures de haricots et 12 kilos de la farine de maïs et cela trois mois durant.
« On nous donne 12 kilos de farine et 5 mesures de haricots pour trois mois et on se demande si réellement, nous sommes des petits poussins à nourrir. Nous n’avons pas reçu l’aide humanitaire qu’après trois mois et nos enfants sont exposés à plusieurs dangers, inclus même la mort »
Esther Neema déplacée depuis Nyamitaba.
« Moi, j’ai six enfants et je ne travaille pas pour que je puisse nourrir mes enfants dans ce camp des déplacés. On s’arrange de plusieurs façons, mais aujourd’hui c’est devenu très compliqué. Il suffit d’aller chercher les bois des chauffes puis attrapé par les agents de sécurité qui commence nous dire que nous sommes des rebelles. On est fatigué de cette vie. »
Témoigne l’autre déplacé.
D’autres par ailleurs sont frappés par la pluie dans les heures de la nuit suite au manque des bashes. Ils demandent au gouvernement et les humanitaires d’intervenir pour leur construire des abris afin de ne plus s’exposer aux dangers liés au changement climatique.

« Lorsque je suis venu, on m’avait promis de construire à bon abri pour moi, mais fort malheureusement un mois, deux mois, voire même trois mois et aujourd’hui plus de sept mois sans un bon abri. Souvent, je m’abrite chez le voisin lorsqu’il pleut. Mes enfants se débrouillent aussi dans les mêmes conditions. Nous avons essayé de fabriquer une maisonnette en paille, mais ça n’a pas durer même un mois. Je demande qu’on me donne la bâches et la nourriture »
Demande madame Solange Uwingabiye.
« Quand on a reçu ces 5 mesures de haricots et la farine, la pluie nous déstabilise. Au lieu de manger, on prend le temps d’arranger les marmites vers les voisins à bon cœur, nous souffrons que le gouvernement intervienne le plus tôt possible »
Aimable Hafashimana.
Signalons que le Camp de Bulengo est situé dans le quartier lac vert sur l’axe qui relie la cité de Sake à Goma. Ici plusieurs déplacés y vivent dans des conditions très difficiles.
L’organisation mondiale de la Santé OMS a dépêché une équipe des experts en santé pour essayer de contenir la propagation de maladie d’horigine hydrique.
À lire aussi sur Kivumorningpost